LE MOT DE LA PRÉSIDENTE DU CISALB
“Le changement climatique n’est plus un risque, c’est une réalité. La hausse des températures observée depuis plus de 50 ans perturbe le régime des précipitations et l’ensemble du cycle de l’eau.
Durant l’été 2022, La Leysse, l’Hyères et le Sierroz (et leurs affluents) ont été asséchés sur 230 km. Le peu d’eau arrivant de l’amont s’infiltrait, alimentant ainsi les nappes dans lesquelles les services des eaux puisaient l’essentiel de l’eau potable. Inutile de disposer d’une boule de cristal pour prédire l’avenir. Les sources d’eau qui jaillissent de nos montagnes vont continuer de se tarir sur de plus longues périodes et nos rivières vont souffrir de ce manque d’eau. Il faut s’attendre à des restrictions d’eau plus fréquentes et plus dures.
Sommes-nous prêts ?
En 2016, un 1er Plan de Gestion de la Ressource en Eau (PGRE) est né sur le bassin versant du lac du Bourget. Ce PGRE, porté par le CISALB, a été le fruit d’une concertation large regroupant l’ensemble des acteurs et représentants des usagers de l’eau autour d’un plan d’adaptation au changement climatique. Économies d’eau, débits réservés aux sources, sécurisation de l’eau
potable, sensibilisation et sobriété des usages ont tracé la ligne de conduite des actions menées.
Le bilan présenté ici est donc celui du collectif : celui des collectivités, des agriculteurs, des entreprises, des associations et des services de l’État qui se sont investis pendant toutes ces années pour la préservation de la ressource en eau de notre territoire.
Je remercie les services de l’État pour leur accompagnement et l’Agence de l’Eau RMC qui, en finançant ce plan d’actions, a permis la concrétisation de nos projets. Cette dynamique est à poursuivre, un nouveau projet de territoire pour la gestion de l’eau est à construire, ensemble.”
Marie-Claire Barbier