- Chenilles processionnaires de retour !
FLASH de l’Observatoire : Les premiers nids de chenilles processionnaires déjà visibles ! Les premiers nids ont été observés dans plusieurs régions.
À ce stade, les chenilles ne sont pas encore urticantes : c’est donc le moment idéal pour intervenir et éliminer les nids dans le zones à risque, avant qu’ils ne deviennent dangereux.
Attention : les nids sont souvent discrets et situés en hauteur, sur les branches bien exposées au soleil – comme le montrent les photos ci-dessous.
Une menace croissante pour la santé et l’environnement
Les chenilles processionnaires sont de plus en plus présentes dans nos paysages.
Elles sont actuellement repérables grâce aux nids qu’elles forment sur les extrémités des branches de pins. Elles représentent un risque réel pour la santé humaine et animale :Leurs poils urticants peuvent provoquer de fortes réactions cutanées et oculaires chez l’humain. Elles sont très dangereuses pour les animaux domestiques : le contact peut entraîner brûlures, nécroses, voire une urgence vétérinaire. Elles affaiblissent également les arbres, en particulier les pins.
Comment se protéger ?
Quelques gestes simples permettent de limiter les risques :Ne touchez jamais les chenilles ni leurs nids. Évitez les zones à risque durant leur période de présence. Tenez les animaux en laisse et éloignez-les des zones infestées. Portez des vêtements longs lors de vos sorties en nature.
Vous avez repéré un nid ?
Une plateforme interactive de signalement permet à chacun de contribuer à la surveillance nationale.
Vos signalements aident à mieux coordonner les actions de prévention et de lutte*.
*Il est important de noter que cette stratégie se met en place progressivement et qu’elle dépend entièrement des dynamiques territoriales, qui peuvent être très différentes d’un département à l’autre. - Ne laissez pas les punaises de lit influencer votre vie
Plus d’infos ici
- La crise scolyte sur épicéa en Haute-Savoie

Vous êtes propriétaire d’une parcelle boisée, d’une forêt… agissez face aux épicéas scolytés !
La crise sanitaire scolytes continue sa propagation et fragilise nos forêts d’épicéas. Ces insectes ravageurs détruisent rapidement les peuplements touchés, mettant en péril la santé des forêts environnantes et la valeur économique du bois.
Le département de la Haute-Savoie est classé en zone de lutte obligatoire par arrêté préfectoral du 17 avril 2025.
Propriétaires forestiers, inspectez régulièrement vos parcelles.
Si vous détectez une suspicion d’infection : chute d’aiguilles, rougissement du feuillage, dépôts de sciure fraîche au pied des arbres ;
- faites appel à un conseiller forestier du centre national de la propriété forestière ou de la chambre d’agriculture pour valider le diagnostic ; il vous apportera les éléments réglementaires et vous orientera pour prétendre aux aides ;
- exploitez rapidement les épicéas infestés pour limiter la propagation.
Retrouvez plus de détails, les contacts et les dispositifs de soutien au renouvellement forestier sur le site internet des services de l’État en Haute-Savoie : https://www.haute-savoie.gouv.fr/Actions-de-l-Etat/Votre-departement/Foret/Crise-scolytes-sur-epicea
Des subventions du Département sont également mobilisables pour des travaux d’exploitation de bois-énergie et de reconstitution de parcelles : https://hautesavoie.fr/subvention/subvention-pour-le-developpement-de-la-filiere-foret-bois/
Agir maintenant, c’est préserver l’avenir de nos forêts.
- Campagne compostage : choisissez en individuel ou partagé
- CISALB – Plan de gestion de la ressource en eau
LE MOT DE LA PRÉSIDENTE DU CISALB
“Le changement climatique n’est plus un risque, c’est une réalité. La hausse des températures observée depuis plus de 50 ans perturbe le régime des précipitations et l’ensemble du cycle de l’eau.
Durant l’été 2022, La Leysse, l’Hyères et le Sierroz (et leurs affluents) ont été asséchés sur 230 km. Le peu d’eau arrivant de l’amont s’infiltrait, alimentant ainsi les nappes dans lesquelles les services des eaux puisaient l’essentiel de l’eau potable. Inutile de disposer d’une boule de cristal pour prédire l’avenir. Les sources d’eau qui jaillissent de nos montagnes vont continuer de se tarir sur de plus longues périodes et nos rivières vont souffrir de ce manque d’eau. Il faut s’attendre à des restrictions d’eau plus fréquentes et plus dures.
Sommes-nous prêts ?
En 2016, un 1er Plan de Gestion de la Ressource en Eau (PGRE) est né sur le bassin versant du lac du Bourget. Ce PGRE, porté par le CISALB, a été le fruit d’une concertation large regroupant l’ensemble des acteurs et représentants des usagers de l’eau autour d’un plan d’adaptation au changement climatique. Économies d’eau, débits réservés aux sources, sécurisation de l’eau
potable, sensibilisation et sobriété des usages ont tracé la ligne de conduite des actions menées.
Le bilan présenté ici est donc celui du collectif : celui des collectivités, des agriculteurs, des entreprises, des associations et des services de l’État qui se sont investis pendant toutes ces années pour la préservation de la ressource en eau de notre territoire.
Je remercie les services de l’État pour leur accompagnement et l’Agence de l’Eau RMC qui, en finançant ce plan d’actions, a permis la concrétisation de nos projets. Cette dynamique est à poursuivre, un nouveau projet de territoire pour la gestion de l’eau est à construire, ensemble.”
Marie-Claire Barbier
