- Sécheresse : le département passe en vigilance !
La vigilance est de mise,
économisons l’eau !L’ensemble du département est placé en vigilance à compter du 16 juin 2025.
Le site internet de la préfecture : https://www.haute-savoie.gouv.fr/Actions-de-l-Etat/Prevenir-le-risque-et-se-proteger/Eau/Secheresse/Secheresse-la-Haute-Savoie-passe-en-vigilance
- Les bons réflexes pour prévenir les feux de forêts
9 feux de forêt sur 10 sont d’origine humaine et pourraient être évités en adoptant les bons réflexes :
- Vous êtes fumeur ? Le bon réflexe, c’est de jeter vos mégots dans un cendrier. En forêt, il est interdit de fumer.
- Vous organisez un barbecue ? Le bon réflexe, c’est d’être chez soi ou dans un espace aménagé pour cet usage, sur une terrasse, loin de toute végétation (herbe, broussailles, etc.) et jamais en forêt.
- Vous bricolez en plein air ? Le bon réflexe, c’est de travailler loin des espaces sensibles, de les protéger des étincelles et d’avoir un moyen d’extinction (extincteur, seau d’eau) à portée de main.
- Vous avez un jardin ? Protégez votre maison en débroussaillant votre terrain et autour de votre maison avant la saison estivale et nettoyez les toitures et les gouttières de tout débris végétaux.
- Vous stockez du bois ou des bouteilles de gaz chez vous ? Le bon réflexe, c’est de les éloigner de votre habitation et de les stocker dans un abri fermé.
Le risque de départ de feu est encore plus important en période de sécheresse. Lorsque la végétation est asséchée par manque de pluie, un départ de feu devient possible et peut se propager rapidement
En cas d’incendie, appelez le 18, le 112 ou le 114 (pour les personnes sourdes ou malentendantes) et restez à l’abri dans une habitation.
Plus d’informations : feux-foret.gouv.fr
- Campagne compostage : choisissez en individuel ou partagé
- CISALB – Plan de gestion de la ressource en eau
LE MOT DE LA PRÉSIDENTE DU CISALB
“Le changement climatique n’est plus un risque, c’est une réalité. La hausse des températures observée depuis plus de 50 ans perturbe le régime des précipitations et l’ensemble du cycle de l’eau.
Durant l’été 2022, La Leysse, l’Hyères et le Sierroz (et leurs affluents) ont été asséchés sur 230 km. Le peu d’eau arrivant de l’amont s’infiltrait, alimentant ainsi les nappes dans lesquelles les services des eaux puisaient l’essentiel de l’eau potable. Inutile de disposer d’une boule de cristal pour prédire l’avenir. Les sources d’eau qui jaillissent de nos montagnes vont continuer de se tarir sur de plus longues périodes et nos rivières vont souffrir de ce manque d’eau. Il faut s’attendre à des restrictions d’eau plus fréquentes et plus dures.
Sommes-nous prêts ?
En 2016, un 1er Plan de Gestion de la Ressource en Eau (PGRE) est né sur le bassin versant du lac du Bourget. Ce PGRE, porté par le CISALB, a été le fruit d’une concertation large regroupant l’ensemble des acteurs et représentants des usagers de l’eau autour d’un plan d’adaptation au changement climatique. Économies d’eau, débits réservés aux sources, sécurisation de l’eau
potable, sensibilisation et sobriété des usages ont tracé la ligne de conduite des actions menées.
Le bilan présenté ici est donc celui du collectif : celui des collectivités, des agriculteurs, des entreprises, des associations et des services de l’État qui se sont investis pendant toutes ces années pour la préservation de la ressource en eau de notre territoire.
Je remercie les services de l’État pour leur accompagnement et l’Agence de l’Eau RMC qui, en finançant ce plan d’actions, a permis la concrétisation de nos projets. Cette dynamique est à poursuivre, un nouveau projet de territoire pour la gestion de l’eau est à construire, ensemble.”
Marie-Claire Barbier - Combustion des végétaux à l’air libre
Mieux respirer, c’est ça l’idée !
La combustion à l’air libre de végétaux est une activité fortement émettrice de polluants atmosphériques, en particulier de particules fines. Elle contribue ainsi à la dégradation de la qualité de l’air et a des conséquences sanitaires potentiellement graves sur nos concitoyens. Avec l’accroissement et l’intensification des étés caniculaires, le brulage à l’air libre des végétaux constitue également un facteur aggravant de risques incendies.
Les enjeux sanitaires et de sécurité des personnes imposent un encadrement strict des pratiques de brulage à l’air libre. La pratique fait ainsi l’objet d’un cadre légal qui a récemment renforcé le caractère d’interdiction stricte pour les pratiques non professionnelles.