Faune

  • Chenilles processionnaires de retour !
    FLASH de l’Observatoire : Les premiers nids de chenilles processionnaires déjà visibles !­
    Les premiers nids ont été observés dans plusieurs régions.
    À ce stade, les chenilles ne sont pas encore urticantes : c’est donc le moment idéal pour intervenir et éliminer les nids dans le zones à risque, avant qu’ils ne deviennent dangereux.
    Attention : les nids sont souvent discrets et situés en hauteur, sur les branches bien exposées au soleil – comme le montrent les photos ci-dessous.

    Une menace croissante pour la santé et l’environnement

    Les chenilles processionnaires sont de plus en plus présentes dans nos paysages.
    Elles sont actuellement repérables grâce aux nids qu’elles forment sur les extrémités des branches de pins. Elles représentent un risque réel pour la santé humaine et animale :Leurs poils urticants peuvent provoquer de fortes réactions cutanées et oculaires chez l’humain. Elles sont très dangereuses pour les animaux domestiques : le contact peut entraîner brûlures, nécroses, voire une urgence vétérinaire. Elles affaiblissent également les arbres, en particulier les pins.

    Comment se protéger ?

    Quelques gestes simples permettent de limiter les risques :Ne touchez jamais les chenilles ni leurs nids. Évitez les zones à risque durant leur période de présence. Tenez les animaux en laisse et éloignez-les des zones infestées. Portez des vêtements longs lors de vos sorties en nature.
    Vous avez repéré un nid ? 
    Une plateforme interactive de signalement permet à chacun de contribuer à la surveillance nationale.
    Vos signalements aident à mieux coordonner les actions de prévention et de lutte*.


    *Il est important de noter que cette stratégie se met en place progressivement et qu’elle dépend entièrement des dynamiques territoriales, qui peuvent être très différentes d’un département à l’autre.
    Signalez-le !­
  • La lettre d’info moustique-tigre

    Maintenir les efforts pour limiter les nuisances !

    « C’est le moment … »

    Comme chaque année, le pic des effectifs de moustique tigre est observé en août-septembre, avec une hausse des nuisances et piqures durant cette période.
    Selon les conditions météo, la période peut se prolonger en octobre. Afin de limiter les nuisances associées, il est donc nécessaire de maintenir les efforts :
    Surveiller et neutraliser les zones de ponte sur l’espace public (terrasses sur plots, avaloirs et descentes de chéneaux, récupérateurs d’eau…) ;Renforcer la communication auprès de vos administrés et professionnels locaux.
    Il est aussi important de relayer les bons gestes pour limiter les risques de piqûre en raison des nombreux signalements de cas confirmés de maladies vectorielles (Zika, dengue, chikungunya) sur l’ensemble de la région Auvergne-Rhône-Alpes.

    N’oubliez pas les trois mots d’ordre : triez, rangez, couvrez ! 

  • Apiculture – déclaration de ruches 2024

    Tout propriétaire ou détenteur de colonies d’abeilles – dès la 1e ruche – a l’obligation de procéder à une déclaration de détention et d’emplacement de ruches pendant la campagne annuelle qui a lieu entre le 1er septembre et le 31 décembre.

     La page internet dédiée aux déclarations de ruches reste la référence sur le site :

    Les apiculteurs ne disposant pas de connexion pour faire une télédéclaration peuvent procéder à une déclaration de ruches par voie postale.

  • Encéphalite à tique : recrudescence des cas identifiés en Auvergne-Rhône-Alpes

    Une récente étude de Santé publique France a mis en évidence de nombreux cas d’encéphalites à tique en Auvergne-Rhône-Alpes : 27 des 71 cas recensés en France entre mai 2021 et mai 2023.

    Une maladie (trop) présente en Auvergne-Rhône-Alpes
    L’encéphalite à tique peut atteindre le système nerveux (cerveau et moelle épinière) et entraîner des complications graves (coma, décès). Elle se transmet principalement à l’homme par morsure de tique. Pour rappel, la tique peut également transmettre la maladie de Lyme.

    Les personnes les plus exposées à ces deux maladies sont les professionnels travaillant dans la nature (gardes-forestiers, paysagistes, etc.), les agriculteurs et les amateurs d’activités en plein-air : promeneurs, campeurs, chasseurs, etc.
    Si la Haute-Savoie est le département qui compte le plus de cas sur cette période (14), d’autres secteurs, notamment les massifs forestiers, sont considérés à risque : le Livradois-Forez, la Vallée du Trièves, les Monts du Pilat, l’Ardèche. Plus d’infos sur notre site.